On estime entre 1 et 3 % la fraction de personnes dans le monde vivant avec le psoriasis. Il faut reconnaître que cette fraction n’est pas alarmante mais elle n’est pas à négliger. Et pour cause, des personnes victimes du psoriasis éprouvent des sentiments de culpabilité, de gêne ou de honte. Cela conduit à des frustrations d’où la grande nécessité de trouver une réponse à cette question. Quelles sont réellement les principales causes du psoriasis ? S’il est vrai que les origines exactes de la maladie prêtent encore à confusion, il n’en demeure pas moins qu’on a de bonnes pistes.

L’hérédité

Les chercheurs s’accordent beaucoup sur une cause génétique du psoriasis. Et la raison est que 1 cas sur 3 déclaré pour cette affection cutanée provient de certains gènes. Ce sont en fait les gènes PSORS 1 à 9. On aura donc constaté que si un parent en souffre, son enfant aura au moins 10 % de chance d’en souffrir. Si ce sont conjointement les deux parents, leurs enfants ont 20 % à 40 % de risque de voir un pronostic en faveur du psoriasis. L’âge n’influence pas la survenue de la maladie ; car, on observe des victimes enfants, jeunes (30 % des cas, âgés de moins de 28 ans) et les vieux.

On a par ailleurs mené des recherches sur de vrais jumeaux. Les résultats sont moins alarmants. Sur des jumeaux monozygotes susceptibles d’être malades, tous n’en souffrent pas. On parle d’un cas sur 3. En outre, on aura observé que les Caucasiens sont plus touchés par le psoriasis. Allez savoir pourquoi particulièrement ces populations… Pour le moment, seuls ces faits expliquent la provenance du mal mais cela reste encore à être étudié car, on reconnaît aussi que d’autres facteurs comme des dysfonctionnements de l’organisme provoquent cette inflammation épidermique.

Un dysfonctionnement de l’organisme

La théorie qui explique l’origine héréditaire ou filiale du psoriasis ne semble pas vraiment élucider l’énigme. Le dysfonctionnement si. Et par conséquent, on remarque que cette affection est classée comme maladie auto-immune. Alors, il semblerait que pour des raisons diverses, des mauvais signaux sont envoyés au système inflammatoire. Un trouble qui engendre un désordre dans la croissance et l’extinction des cellules corporelles.

Selon le Docteur Amir Aharoni, ce sont les cellules Interleukines 17 (IL- 17) qui sont les causes du psoriasis. Les IL-17 elles mêmes appartenant aux cytokines. Ce chercheur explique qu’après un grave traumatisme, les cellules se mettent à se régénérer de façon ultra rapide, trois à quatre jours au lieu de 21 jours comme d’habitude. Or, cette croissance rapide ne permet pas à d’autres cellules d’atteindre la maturité pour être éliminées. Un choc se créé, laissant apparaître des squames, des plaques blanchâtres ou rougeâtres.

L’environnement de la victime                                                                                             

Si les deux théories de l’hérédité et du dysfonctionnement existent à part entière, c’est bien souvent plus une combinaison de facteurs qui provoque la maladie auto-immune. En clair, on compte aussi les facteurs externes liés à l’environnement comme causes du psoriasis. Les déclencheurs environnementaux proviennent du mode de vie de l’Homme, dans sa vie au quotidien. Le stress, les médicaments, les excitants, d’autres maladies, des traitements excessifs ou encore le climat.

On sait qu’une consommation excessive du tabac ou d’alcool, qu’une situation traumatisante (perte d’emploi, excès du travail, un décès) accélèrent l’apparition des poussées ou des crises. C’est aussi le cas de certaines maladies affaiblissant le système de défense (SIDA, la varicelle) ou la prise des médicamentes (des anti-inflammatoires, des bétabloquants ou des antipaludiques…). En plus, il est avéré que les personnes qui vivent dans les zones de grand froid ou qui restent longtemps sous le soleil seraient susceptibles d’être touchées.

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