Manifestations et types de traitements du psoriasis vulgaire

Le psoriasis est une maladie de la peau. Elle peut prendre plusieurs formes, avoir plusieurs symptômes et se développer sur divers endroits du corps. Par ce fait, elle pend aussi de variables dénominations comme c’est le cas du psoriasis vulgaire qui affecte 80 % de tous les malades psoriasiques du monde entier.

Bien comprendre le psoriasis vulgaire

Le psoriasis est une maladie qui apparaît sur la peau. Il se manifeste en général par l’apparition des plaques rouges et de croûtes blanches sur une zone du corps. Il existe plusieurs psoriasis selon la forme des plaques, selon la localisation de la maladie. Ainsi distingue-t-on parmi une large typologie, le psoriasis vulgaire, c’est la forme la plus répandue de cette dermatose.

Il est facilement confondu ou assimilé au psoriasis gouttata qui lui est une grande menace pour les enfants. On l’appelle aussi psoriasis en plaques, car le psoriasis se présente sur la peau comme des plaquettes rouges, pouvant être rondes (forme nummulaire) ou ovales, qui sont accompagnées de pellicules blanches, grandes ou petites. Les plaques du psoriasis vulgaire sont le plus souvent délimitées.

Le psoriasis en plaques peut se développer sur le cuir chevelu, sur les deux genoux, les deux coudes, sur la poitrine ou le dos. On peut le voir se développer aussi sur tout le corps (psoriasis universalis) mais ce cas est rarissime. Dans tous les cas, le psoriasis a trois phases qui caractérisent la gravité de la maladie. Ainsi distingue-t-on le psoriasis phase légère ou la forme légère, le psoriasis modéré et sévère.

Quand le psoriasis touche 3 % de l’épiderme, on considère que le sujet souffre d’une forme légère. Quand le pourcentage va de 3 jusqu’à 10 % on dit que le psoriasis vulgaire est modéré. Si la peau du malade est recouverte à plus de 10 %, on peut estimer qu’on est en présence d’une forme sévère.

Les traitements locaux du psoriasis vulgaire

Le psoriasis vulgaire a des origines génétiques, immunitaires et environnementales sur lesquelles, la littérature est abondante. Les traitements sont tout aussi en grandes quantités et variétés. L’objectif est de réduire le nombre de poussées, de faire en sorte que les plaques et les croûtes blanches soient moins visibles.

Quand il s’agit du psoriasis, on appelle traitement locaux ou traitement topiques tous les produits que l’on applique directement sur la peau afin de lutter contre le psoriasis. Dans ce cas, on prend en compte comme traitements locaux, les gammes diverses et variées de pommades, de lotions, de crèmes, baumes, shampoings… Leur action est directe sur la peau. Les prix varient entre 5 € à 38 € voire plus.

De manière générale, on conseille d’appliquer les pommades quand les plaques rouges sont très importantes, on propose d’opter pour les lotions et shampoings pour le psoriasis vulgaire qui se situe au niveau du cuir chevelu et on suggère baumes et les crèmes pour les formes très légères, pour les croûtes moins graves.

Les traitements locaux sont constitués de produits issus : de la vitamine D, des « corticoïdes ou des dermocorticoïdes » qui eux, sont des produits issus de la cortisone.

Indications pour des produits à base de cortisone et vitamine D

Corticoïdes et dermocorticoïdes

Pour diminuer les inflammations de la peau on recourt aux produits issus de la cortisone tels que les corticoïdes et les dermocorticoïdes. Les corticoïdes peuvent être associés à de l’acide salicylique. D’où les produits ou composés tels: le NERISALIC, le DIPROSALIC ou le BETNESALIC.

On distingue 4 classes de dermocorticoïdes. Les classes IV et III qui correspondent aux traitements psoriasis vulgaire très sévères et sévères. Les classes II et I qui correspondent aux traitements du psoriasis en plaques modéré et léger. Les dermocorticoïdes agissent très rapidement et ont des effets indésirables. On propose ainsi:

  • TRIDESONIT, NERISONE, LOCATOP,
  • EFFICORT, DERMOVAL (gel et crème),
  • CLARELUX (crème et mousse)…

Si la peau a une ulcération grave, il vaudrait mieux éviter les dermocorticoïdes.

Produits avec vitamine D

Les remèdes sont aussi nombreux. On peut les associer également à d’autres pour avoir une grande régression de la production des cellules. Ce sont des produits à action kérato-réductrice. On retrouve des groupes de remèdes comme les TACALCITOL, les CALCITRIOL, LES CALCIPOTRIOL, les CALCIPOTRIO associés aux Béthaméthasone.

Les médicaments associés ou non aux antiseptiques, aux acides salicyliques sont : le SILKIS, le DAIVONET, LE DAIVONEX ; LE XAMIOL, L’APSOR, DIPROSALIC, LOCALONE…

Ces médicaments peuvent être un peu irritants et causer un rebondissement des poussées en cas d’arrêt brutal ou incontrôlé par un médecin.

Les traitements généraux et les ultraviolets

Traitements généraux

Les rétinoïdes, issus de la vitamine A font parti des traitements généraux et se prennent par voie orale (ZORAC), régulent efficacement la régénération des cellules. Ils sont oraux sauf le cas de la TAZAROTENE qu’on applique sur la peau. Ils peuvent être associés aux corticoïdes, ou aux Ultraviolets.

Les autres traitements généraux font allusion à la CICLOSSPORINE dont l’utilisation ne devrait pas atteindre 12 mois d’affiliés. Il y a en outre le METHOTHRETAXE et ses dérivés. Le METHOTHRETAXE apporte au moins 65 % de résultats positifs aux patients.

Utilisation des Ultra Violets

Les traitements du psoriasis vulgaire à base d’ultraviolets donnent aussi de rapides et bons résultats. Seulement, il faut absolument l’aval d’un dermatologue et les rendez-vous chez le médecin sont vraiment contraignants. On doit s’y rendre en moyenne pendant 2 mois et au moins 3 fois chaque semaine. On utilise des cabines d’irradiation, des UVA (puvathérapie) et des UVB.

Nouveaux traitements et livres sur le psoriasis

Avancées des recherches

La maladie qui affecte plus de 3 millions de Français n’est plus à sous estimer. De nouveaux traitements voient le jour pour soulager rapidement et efficacement les malades. On pense aux thérapies biologiques dont, selon le Pr DUBERTRET, les recherches sont avancées et en évaluation. Dans ce cadre, le RAPTIVA® encore appelé l’EFALIZUMAB est en court de mise en commercialisation dans la zone de l’Union Européenne.

Il y a aussi l’INFLIXIMAB, sorte d’anticorps monoclonal qui réagit en anti-TNF-alpha, très efficace contre le psoriasis vulgaire. Il est fait d’anticorps anti-lymphocytes CD4 dont le rôle est d’inhiber les forces des cellules sans les éliminer.

Livres sur le psoriasis

On peut, dans le cas où on souffre du psoriasis vulgaire, ou dans le cas où on a un proche qui est malade, se documenter. Des livres peuvent servir à mieux comprendre la maladie, à bénéficier des retours d’expérience. Ainsi on peut lire : « Comment se libérer du psoriasis par les méthodes naturelles », du Docteur Paul DUPONT, ou encore l’œuvre du Docteur Nadine POMAREDE intitulée « Docteur j’ai un psoriasis : tout savoir sur cette maladie ». Ces livres coûtent entre 8 et 11 €.

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